
#GLOBAL HUMAN VALUES
NEWSLETTER
Du « je dois » au « je choisis ».
Là où l’engagement fait la différence.


1. Bienvenue chez GHV
Bienvenue dans ce 3ème numéro de la newsletter GlobalHumanValues, consacré à une valeur qui ne fait pas de bruit… mais sans laquelle aucune transformation ne tient debout. Une valeur qui rend la transformation possible, réelle, et surtout durable : l’engagement.
Mais avant d’aller plus loin, une question :
Peut-on vraiment garder les mêmes valeurs toute une vie…sans les changer ? Est-ce qu’on ne risque pas, à force de les figer, de nous figer dans le temps ? Une valeur vivante évolue avec nous, avec qui nous sommes, avec la société. Comme un GPS qui recalcule la trajectoire en fonction du chemin.
C’est pour cela que nous parlons ici de valeurs incarnées. Des valeurs qui vivent. Qui bougent. Qui s’ajustent, se mettent à jour, grandissent avec nous, avec le monde, avec les générations, avec tout ce que la vie nous apprend. Et c’est justement ce mouvement qui les rend puissantes.
Prenons un exemple : la valeur autrefois appelée « travailler dur ».
Aujourd’hui, ces mots résonnent autrement. Ils évoquent parfois l’épuisement, le sacrifice, l’idée de travailler à perte de sens. Maintenant, nous parlons d’engagement.
-
- Un engagement qui a du sens.
- Un engagement qui nous relie à ce qui compte.
- Un engagement qui respecte notre écologie.
- Un engagement qui est fait pour durer dans le temps, sans nous épuiser.
Dans un monde en manque de repères, les valeurs sont plus que jamais essentielles. Mais pas n’importe quelles valeurs. Pas des règles rigides, ni des dogmes. Nous parlons ici de principes vivants. Des boussoles concrètes, observées, partagées, testées sur le terrain. Des principes qui nous aident à agir plus juste, à aligner ce qu’on pense, ce qu’on dit, ce qu’on fait. Depuis plus de 30 ans, ce travail de terrain a permis de faire émerger 48 valeurs fondamentales, organisées en parcours de valeurs.
Des valeurs transmises aujourd’hui à travers des outils accessibles, concrets, ancrés dans le quotidien. Chez GlobalHumanValues, nous en sommes convaincus :
la transformation commence toujours par une valeur vécue. Une valeur incarnée dans nos décisions, nos gestes, notre manière d’être. Chaque semaine, nous mettons en lumière l’une de ces 48 valeurs. Pour ouvrir une porte, offrir un repère. Un appel à se (re)positionner – avec plus de conscience, pour soi, pour les autres.
Cette lettre n’a pas pour but d’expliquer, ni de convaincre. Elle est là pour semer, éveiller, tilter. Pour vous donner envie, peut-être, de venir vivre ces valeurs avec nous à travers nos #Parcoursdevaleurs.
Car nous croyons que les valeurs transforment… quand elles se vivent.
Les pensées deviennent des actions.
Les actions deviennent des habitudes.
Les habitudes deviennent notre destin.
2. L’engagement, c’est quoi ?
L’expression « travailler dur » a longtemps occupé la première place dans les valeurs transmises — celles qu’on apprenait « par le geste », en regardant faire.
Mais avant quoi ? Avant le COVID. Quand la planète s’est arrêtée. Quand chacun s’est retrouvé confiné entre quatre murs…à revisiter la notion même de travail, d’engagement, de sens.
Pourquoi je fais ce que je fais ? À quel prix ? Et pour quoi, exactement ?
Cette pause mondiale a créé une forme de distanciation. Pas seulement physique. Mais existentielle. Quelque chose a bougé.
Et l’engagement, dans tout ça ?
Ce moment suspendu nous rappelle une chose : les mots évoluent, mais le besoin de sens, lui, reste. Ce que nous appelons « engagement » aujourd’hui ne recouvre plus la même réalité que celle de nos parents ou de nos grands-parents. Ce n’est plus simplement « faire son devoir » ou « se donner sans compter ».
Ce n’est plus l’épuisement érigé en modèle unique. C’est un choix. Une énergie intentionnellement choisie. Un combo incarné entre ce que je fais, pourquoi je le fais, et avec qui.
L’engagement, en 2025, c’est peut-être ça : rester debout, aligné, en accord avec ce qui compte pour soi… et pour les autres.
3. Pourquoi l’engagement est une valeur essentielle aujourd’hui ?
Parce que nous vivons un changement de culture. Un glissement silencieux mais profond, qui ne dit pas toujours son nom.
Avant, l’engagement se confondait avec le devoir, la loyauté, le mérite par l’effort. Aujourd’hui, il s’exprime de manière différente, plus individualisée, plus incarnée. Chaque génération porte un regard singulier sur ce que signifie « s’engager ». C’est une cohabitation des visions, une transmission à revisiter.
Un regard générationnel sur l’engagement
Chacune de ces générations a grandi dans un monde différent. Avec ses repères, ses urgences, ses promesses. Et forcément, avec sa manière propre de comprendre ce que veut dire s’engager.
Voici un tour d’horizon rapide pour mieux comprendre d’où chacun parle.
Les Builders (1928–1945) – Le devoir comme boussole
Ils ont vécu la guerre, la reconstruction, l’effort sans confort. Leur engagement est discret, mais inébranlable. Ils avancent avec rigueur, fidélité, solidité. Ils ne cherchent pas la reconnaissance, mais la cohérence avec ce qui est juste.
Pas besoin d’en faire des caisses : le travail bien fait suffit à parler pour eux. Ils avancent sans bruit, mais avec constance.
Leur moteur : le sens du devoir, la discipline la fidélité, la solidité, la parole tenue.
Très marquée par la guerre et l’après-guerre, elle est fidèle à ses engagements et peu attirée par le changement pour le changement.
Les Baby Boomers (1946–1964) – Bâtir et transmettre
Ils ont grandi dans un monde qui s’ouvrait. Les Trente Glorieuses, la modernité, l’accès à la propriété… Tout semblait possible. Ils ont bâti, structuré, porté des projets sur le long terme.
Ils ont cru au mérite, à la progression par l’effort, parfois jusqu’à l’excès.
Leur moteur : la réussite, la loyauté, la stabilité. Ils accordent une vraie valeur à ce qu’on construit dans le temps. Et surtout : à ce qu’on laisse derrière soi.
Très investis dans leur travail, ils ont souvent lié l’engagement à la fidélité. Et pour beaucoup, c’est encore naturel de « s’impliquer à fond ». Encore très présents dans les cercles de décision, ils transmettent autant qu’ils sécurisent. Ce sont des bâtisseurs optimistes, parfois critiques face à la vitesse des mutations actuelles, mais souvent restés ouverts aux évolutions, même s’ils ne sont pas nés avec un smartphone dans la main.
La Génération X (1965–1980) – L’efficacité tranquille
C’est la génération charnière. Un pied dans l’analogique, l’autre dans le numérique. Ils ont grandi sans écran… mais ont appris à s’adapter à tous.
Leur moteur : la cohérence. Ils valorisent l’efficacité, la loyauté, la qualité d’exécution. Ils préfèrent les faits aux grandes promesses. Ils fuient le bruit, mais tiennent leurs engagements. Autonomes, pragmatiques, parfois un peu désabusés, ils s’engagent quand les actes suivent les paroles. Ils sont fidèles… mais pas naïfs.
Ils sont souvent les piliers silencieux des organisations : fiables, efficaces, mais peu enclins à faire du bruit pour exister. Ils privilégient les relations durables et les environnements où ce qui est dit… est fait.
Les Millennials (1981–1996) – Chercher du sens
Premiers à avoir grandi avec internet dans la poche, ils veulent plus qu’un poste : ils veulent y croire. Leur moteur : le sens, la clarté, l’impact. Très sensibles à l’authenticité, ils attendent des entreprises (et des managers) qu’ils incarnent ce qu’ils disent. Ils aiment collaborer, progresser, innover, mais seulement si c’est aligné. Et comme ils représentent aujourd’hui la plus grande part des actifs, leur niveau d’engagement peut faire toute la différence.
La Génération Z (1997–2012) – L’authenticité ou rien
Natifs du digital, à l’aise avec la création comme avec la consommation, ils ne se contentent pas d’un discours : ils le scannent. Leur moteur : la vérité. Le concret. Le direct. Ils veulent comprendre, tester, choisir. Leur engagement passe par l’adhésion libre, pas par l’autorité. Créatifs, exigeants, réactifs, ils bousculent les codes… mais quand ils trouvent du vrai, ils s’impliquent à fond.
La Génération Alpha (2013 et après) – Apprendre en jouant, créer en agissant
Encore jeunes, mais déjà là. Ils grandissent dans un monde d’IA, d’écrans et d’interfaces intuitives. Leur moteur : l’exploration. L’interaction. Le rythme. Ils apprennent vite, zappent beaucoup, mais quand on les capte, ils créent, s’engagent, et innovent sans filtre. Leur futur engagement dépendra de notre capacité à les écouter, à les équiper, et surtout… à leur faire confiance.

Témoignage d’Astrid : « 93 printemps et 7 bougies »
Ce week-end, nous avons fêté deux anniversaires qui m’ont profondément touchée :
les 93 ans de ma belle-maman, et les 7 ans de mon petit-fils.
Quatre générations autour de la même table. Des souvenirs, des rires, des regards croisés. Je suis tellement émue par l’amour et la complicité qui existent entre ces deux générations.
Ma belle-maman suit l’actualité sur son iPhone, questionne Siri, s’intéresse sincèrement à ce que vit son arrière-petit-fils. À 93 ans, elle incarne cette ouverture d’esprit et cette curiosité joyeuse qui permettent de rester en lien avec le monde et avec les plus jeunes.
4. L’engagement : qu’est-ce que cela nous dit ?
Ce que cela nous dit, c’est que les mots changent. Qu’on ne peut plus parler d’engagement comme on le faisait il y a 30 ans. Qu’on ne peut plus exiger sans relier. Ni transmettre sans écouter. Les formes changent. Les cadres aussi. Mais le besoin de sens, lui, reste. Et quand on parle vrai — avec respect, clarté, curiosité — alors on retrouve ce fil invisible qui nous relie, d’une génération à l’autre.
Le désengagement, aujourd’hui, n’est pas une démission. C’est souvent un signal. Le signe qu’il manque un lien, une clarté, une reconnaissance. Pas un manque de volonté. Un manque de repères.
À nous de créer les conditions pour que chacun retrouve sa place. Pas à coups de slogans. Mais à travers des repères vivants, incarnés, porteurs de sens. Parce que l’engagement ne s’impose pas. Il se choisit. Il se cultive. Et surtout : il se vit.
Avant, on parlait de devoir, de bonne attitude, d’esprit d’effort. Aujourd’hui, on parle plutôt de choix, de cohérence, de sens.
- « Faire un travail bien fait » devient « aller au bout avec soin ».
- « Tenir ses engagements » devient « être fiable, même quand personne ne regarde ».
- « Accomplir son devoir » devient « assumer ce que je choisis de faire ».
Et ça change tout. Ce n’est plus une morale. C’est un moteur.
Un fil rouge qui traverse les âges… À condition de changer de ton, de vocabulaire… et de posture.
L’engagement, en 2025, c’est peut-être ça : Aller plus loin que la facilité, sans aller contre soi. Choisir d’y mettre du cœur, pas juste cocher une case. Chercher la justesse, pas la perfection.
Et tenir ses engagements.
C’est ce passage du « je dois » au « je choisis », du « il faut » au « je contribue ».
Et si vous vous demandez comment vivre ça concrètement —dans une équipe, une famille, une mission pro… c’est exactement le terrain des Parcours de Valeurs GlobalHumanValues.
Des repères vivants. Concrets. Qui reconnectent l’action au sens.Le lien au vivant. Et chacun… à sa propre boussole.

5. Et maintenant, on fait quoi ?
Nos Parcours de valeurs sont là pour ça. Pas pour ajouter des injonctions, mais pour ouvrir un espace concret, incarné, accessible, pour vivre ces valeurs. Pas entre experts, mais entre humains. Dans des échanges profonds, respectueux, transformants.
Vous avez envie de tester ? Et si c’était le bon moment pour vous ?
Alors, pour vous donner une idée… voici ce que ça change, quand l’engagement se fait concret :
Engagement, c’est quand je décide d’aller au bout de ce que j’ai commencé, même quand c’est difficile.
C’est choisir de faire sa part, parce que je veux contribuer.
C’est ne pas chercher la perfection, mais la justesse.
Et quand je doute, je me rappelle pourquoi j’ai dit oui au départ.
Et ça commence par une table, un groupe, une valeur partagée.
Article co-écrit par : Astrid Meyer, Muriel Vignau-Colombiès

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